ALCOOL  ET SYSTEME HORMONAL

ALCOOL ET SYSTEME HORMONAL

ALCOOL  ET SYSTEME HORMONAL

Chaque verre d’alcool apporte son lot de travail pour le foie, qui est souvent déjà  mis à contribution de nos jours car notre environnement ne manque pas de toxines en tous genres (pollution, médicaments, alimentation industrielle etc…). C’est d’autant plus préoccupant que le foie est un des organes les plus importants pour le métabolisme hormonal, autrement dit pour réguler les hormones. Un foie dépassé = des hormones déréglées. Ensuite, en plus de perturber la régulation des hormones au niveau du foie, l’alcool empêche l’absorption des vitamines du groupe B, toutes essentielles pour l’équilibre hormonal. En effet, les vitamines B sont essentielles à la fonction thyroïdienne, au fonctionnement des glandes surrénales ou encore des ovaires, à la production de progestérone, à l’ovulation…

L’alcool perturbe les hormones au global, mais surtout l’œstrogène. En effet, il suffit d’un peu d’alcool pour faire monter l’œstrogène en circulation de manière assez remarquable. Ce serait possiblement dû à l’augmentation de l’activité de l’enzyme aromatase sous l’effet de l’alcool, une enzyme transformant les hormones androgènes en œstrogènes. Ce pourquoi l’alcool est particulièrement néfaste chez les femmes ayant une activité oestrogénique trop marquée. C’est notamment le cas de la plupart des femmes souffrant d’endométriose, de fibromes, de règles abondantes, douloureuses, de règles avec des caillots ou encore de femmes ayant un cancer hormono-dépendant (ce pourquoi les études montrent qu’il n’y a pas de dose minimum anodine vis-à-vis du risque de cancer du sein). C’est aussi le cas des femmes en péri ménopause.

Sachez enfin que femmes et hommes ont des physiologies très différentes, notamment en ce qui concerne l’alcool : il se trouve que les femmes le métabolisent moins bien et moins vite que les hommes (même à poids égal). Autrement dit une femme aura plus d’alcool dans le sang et plus longtemps qu’un homme (pour une même dose consommée et un même poids). Ensuite l’alcool passe du sang vers les cellules et tissus, or il s’agit concrètement d’une toxine cellulaire. Les hormones étant synthétisées dans nos cellules (ça commence dans les mitochondries), l’alcool va leur être forcément néfaste. A noter que les alcools à faible titrage (cidre, bières…) sont également incriminés, tout comme le vin consommé lors des repas. A vous de choisir…